Vous avez peut-être la phobie des transports si :

  • Vous tremblez à l’idée de prendre les transports en commun.
  • Vous paniquez à l’idée de votre prochain déplacement professionnel en train.
  • Vous craignez un crash en avion et préférez annuler vos vacances.
  • Vous ne supportez pas d’être coincé dans une voiture en plein embouteillage.
  • Vous redoutez de vous sentir mal dans un de ces transports, voire de faire une attaque de panique.

Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul, ce phénomène concerne environ 20 % de la population et peut atteindre n’importe qui, homme ou femme de tout âge et ce quel que soit le caractère, le quotient intellectuel et le profil concerné.

phobie des transports
La phobie des transports, quels qu’ils soient

Le stress des transports peut aller d’une simple anxiété légère relativement facile à surmonter jusqu’au véritable calvaire que vivent les phobiques ou les grands anxieux.

Nous parlerons donc essentiellement du syndrome phobique beaucoup plus difficile à juguler.

1 – Qu’est-ce qu’une phobie ?

La phobie est une peur irrationnelle rarement basée sur des faits objectifs ou sur la réalité.

La phobie se manifeste lorsque la personne se trouve confrontée à une situation précise ou à sa simple évocation.

En fait, les personnes sont victimes de leur imagination et s’imaginent des films-catastrophes, elles confondent la peur et le danger réel.

La phobie est le résultat de l’incapacité à gérer son imagination et ses pensées.

Le caractère phobique regroupe plusieurs traits de personnalités notamment un état constant d’alerte et de vigilance. La conduite de fuite par évitement de tout engagement par passivité et inhibition le différencie de la peur.

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2 – Les symptômes de la phobie des transports

Dans notre cas, les phobies de type situationnel concernent les peurs induites par une situation spécifique comme emprunter les transports en commun, prendre le train, voyager en avion ou conduire une voiture.

La personne phobique peut ressentit une peur à l’encontre d’un seul de ces moyens de transport ou de plusieurs associés.

La sidérodromophobie (= peur des trains), l’aviopohobie (= peur de l’avion ) ou l’amaxophobie (= peur de conduire) sont des phobies qui ont souvent des symptômes identiques.

Le fait ou même l’idée d’emprunter les transports provoque une montée d’angoisse et se manifeste par des troubles de l’anxiété.

Ces symptômes peuvent être de natures et d’intensités variables, mais le plus courant reste la peur elle-même.

Lorsque le cerveau ressent de la peur, qu’elle soit réelle ou non, il envoie des signaux biologiques.

peur du métro
Peur de prendre le métro

Ces réponses physiologiques préparent le corps à combattre la menace ou à la fuir.

Les manifestations physiques peuvent être :

  • des tensions musculaires
  • des sensations d’étouffements
  • des bouffées de chaleur
  • des tremblements
  • de l’irritabilité
  • des vertiges
  • des céphalés
  • des nausées
  • de l’hyperventillation
  • etc.

Certains de ces symptômes peuvent être associés à une crise d’angoisse mais les signes de l’attaque de panique sont plus accentués avec notamment :

  • Sensation de mort imminente
  • Fortes palpitations cardiaques
  • Sentiment de malheur imminent
  • Douleurs au niveau de la poitrine

Ces manifestations finissent par épuiser rapidement la personne phobique, physiquement et psychologiquement.

En plus d’empêcher certains déplacements, elles peuvent avoir des répercussions sur la vie professionnelle et familiale. L’exclusion progressive peut même devenir un vrai handicap social.

La plupart du temps, la personne phobique à parfaitement conscience de l’aspect incongru de cette peur.

Par conséquent, elle tente d’éviter, par tous les moyens, la situation ou l’objet redouté quitte à utiliser d’autres moyens de transport même au prix de stratégies parfois compliquées.

Elle se déplacera à pied ou en vélo si ce sont les transports en commun qui causent l’angoisse, préférera le train plutôt que l’avion pour ses déplacements à l’étranger ou prendra le bus si c’est la voiture qui la paralyse.

Ces conduites d’évitement et/ou de réassurance (éviter le moyen de transport ou demander à une personne d’être présente dans le but d’être rassuré) sont efficaces mais seulement dans un dans un premier temps.

Elles permettent de faire des compromissions avec sa phobie mais ne viennent pas au bout de la problématique.

Certains auront recours avec plus ou moins de succès à des comportements ou objets « contra phobiques » (porte bonheur, gri-gri, prières, prise d’alcool…).

Malheureusement, il arrive souvent que l’évitement ou le contra phobique ne suffisent pas à calmer l’angoisse, celle-ci se déclenchant à la simple « pensée de l’objet phobique », votre train, votre voiture ou votre avion,
créant ainsi une anxiété anticipatoire.

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3 – Pourquoi j’ai peur de certains transports ?

Les causes de la peur des transports sont parfois difficiles à identifier. Il est toujours intéressant d’avoir compris l’origine de vos angoisses, qui d’ailleurs sont souvent logées dans votre passé.

Les causes de la peur des transports peuvent être multiples, associées et avec une évolution graduelle.

3.1 – La peur n’est que de la peur

Une des erreurs de raisonnement la plus fréquente est de penser que la peur est un signe de danger.

Si une peur raisonnable rend prudent, la peur irrationnelle, née dans l’imagination de l’être humain peut devenir complètement anxiogène et paralysante.

Les personnes phobiques pensent que certains moyens de transports sont dangereux parce qu’elles en ont peur et non l’inverse.

3.2 – Un dysfonctionnement du cerveau émotionnel

Notre cerveau émotionnel est le siège des émotions et notamment de la peur.

Son but est de nous protéger, d’assurer notre survie.

La peur domine l’instinct de l’homme, cette alarme génétique est le meilleur garant de notre survie.

Mais parfois, il arrive que ce cerveau archaïque et son système de protection se dérègle et qu’un état de vigilance accrue se met en place sans raison : on a peur ou on est anxieux en l’absence de danger.

Notre cerveau émotionnel prends alors le dessus sur le cerveau rationnel, intellectuel, le cortex.

3.3 – La recherche de la sécurité absolue

La sécurité est un des premiers besoin fondamental de l’homme.

Les passagers anxieux devant prendre le train ou surtout l’avion sont à la recherche du risque 0, et sont dans l’impossibilité d’accepter une infime prise de risque.

Malheureusement, les accidents nous rappellent régulièrement que certains phénomènes physiques du transport aérien et ferroviaire ne peuvent pas toujours être complètement maîtrisés.

3.4 – Le besoin de contrôle

Parmi les passagers phobiques, certains ressentent le besoin de tout contrôler et ne supportent pas de ne pouvoir maîtriser totalement les différents paramètres d’un voyage que ce soit en train, en avion ou en bus.

Ils ont besoin d’avoir le pouvoir sur les évènements et se laisser conduire et faire confiance à un chauffeur de bus, un pilote d’avion ou un machiniste de train est impossible et source d’angoisse profonde et irrépressible.

Ce besoin de contrôle est toujours lié à un risque : peur, accident etc.

3.5 – Une personnalité anxieuse

Certaines personnes souffrent d’anxiété généralisée et possèdent de nombreuses croyances irrationnelles.

Elles éprouvent des craintes récurrentes (par exemple, par rapport à la santé, à la mort, etc.) et ont le sentiment qu’un événement négatif est sur le point de se produire, de manière consciente ou non.

La difficulté à gérer cette angoisse ou le refus de cette émotion est un facteur aggravant.

3.6 – Les phobies associées

Très souvent la phobie d’un moyen de transport est associée à d’autres phobies plus ou moins développées.

L’agoraphobie.

C’est la peur de se retrouver seul ou dans des endroits ou des situations d’où il est difficile de s’échapper ou dans lesquels il est incertain de trouver aide et sécurité en cas d’attaque de panique (foule, ascenseurs ,avion , transports en commun, etc.).

agoraphobie dans le métro
Agoraphobie dans le métro

La claustrophobie.

C’est la peur d’être cloitré dans les espaces restreints ou confinés quel que soit le lieu (ascenseurs, transports en commun, grands magasins, etc.)

peur de l'avion
La peur de prendre l’avion

La phobie sociale.

Elle est constituée par l’existence d’une peur irrationnelle et persistante associée au désir d’éviter des situations dans lesquelles l’individu peut être exposé à l’observation.

À cette peur s’associe celle de se comporter d’une manière humiliante ou embarrassante aux regards des autres.

3.7 – Un accident ou un traumatisme

Les victimes directes ou indirectes d’accidents peuvent à juste titre, être sujets à toutes sortes de phobies concernant les transports.

Ils ont été confrontés a un danger mortel ou vécu comme tel, ont perdu un des proches et il est difficile de ressortir indemne d’une telle épreuve, ou le moindre dysfonctionnement est vécu comme une menace de récidive.

Ce traumatisme, s’il n’a pas été traité « à chaud » risque de réapparaître sous forme de phobie ou de syndrome de stress post traumatique.

3.8 – Les attaques de paniques

Les personnes ayant déjà vécues des attaques de paniques restent marquées par des souvenirs obsédants d’une crise douloureuse psychologiquement et angoissante avec des symptômes physiques caractéristiques.

Ces crises peuvent se mettre en place car le sujet se projette dans la situation qui les provoque et interprète le moindre signe corporel annonçant justement la crise.

Elles restreignent alors leurs déplacements et les lieux anxiogènes de peur de subir une nouvelle attaque et rentrent dans la spirale de l’évitement.

3.9 – La peur d’avoir peur

Une fois que la première crise d’angoisse est survenue, une spirale négative se met en place : on a peur d’avoir peur.

Peur des transports
Peur des transports, peur d’avoir peur

L’angoisse devient permanente dans les situations identifiées comme étant à risques et l’individu subit une anxiété anticipatoire.

3.10 – Les prédispositions génétiques

La prévalence de facteurs génétiques n’est pas vraiment démontrée dans l’apparition des phobies.

Cependant l’éducation et l’environnement familial semblent jouer un rôle important.

Des parents surprotecteurs, phobiques ou anxieux peuvent transmettre à leur enfant une fragilité émotionnelle qui le prédisposera aux phobies.

Sont plus prédisposées les personnes anxieuses, hypersensibles ou passives qui ont déjà souffert enfants de diverses peurs comme les terreurs nocturnes.

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4 – Comment surmonter sa phobie des transports ?

La véritable phobie des transports se caractérise par le fait que l’angoisse est si forte qu’elle rend l’anxiété insupportable et empêche au quotidien d’utiliser un de ces transports.

Il est heureusement possible de venir à bout de cette phobie.

Mais la mise en œuvre de solutions, comme tout changement, demande un effort et une adaptation spécifique aux besoins de chacun.

Dans un prochain article nous vous détaillerons comment :

  • Reprendre le contrôle
  • Sortir de la spirale de l’évitement
  • Désobéir à vos peurs
  • Accepter les symptômes physiques plutôt que les ignorer
  • Appliquer une hygiène de vie antistress
  • Identifier et corriger vos schémas de pensées inadéquats
  • Maitriser votre respiration pour mieux contrôler votre rythme cardiaque
  • Retrouver un degré d’autonomie
  • Tirer profit des techniques de sophrologie
  • Bénéficier d’un suivit psychologique
  • Adopter les Thérapies Comportementales Cognitives
  • Profiter de l’accompagnement d’un Coach
  • Maintenir vos efforts dans la durée

Mais en attendant, sachez qu’il n’est pas rare de réussir à combattre ses vieux démons grâce à un accompagnement spécialisé.

Quelques séances de e-coaching peuvent suffire pour réussir à remontrer dans un avion, un train, un bus ou même une voiture !

ZenAvion Coaching accompagne régulièrement les personnes phobiques et les aide à retrouver un niveau de vie plus serein.

5 – La phobie des transports… en conclusion

Se déplacer, s’affranchir du temps et des distances, assurer les mobilités quotidiennes pour le travail et les loisirs peuvent être sujet à souffrance pour bon nombre d’entre nous.

La phobie des transports, le stress fait partie d’un des marqueurs des temps sociaux.

Connaitre enfin l’origine de ses peurs nous aide à comprendre ce comportement nouveau et complexe.

Pour aller désormais vers plus de sérénité, retrouver sa liberté de déplacement et ouvrir le champ des possibles…

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