Vous avez peut-être la phobie des transports si :
- Vous tremblez à l’idée de prendre les transports en commun.
- Vous paniquez à l’idée de votre prochain déplacement professionnel en train.
- Vous craignez un crash en avion et préférez annuler vos vacances.
- Vous ne supportez pas d’être coincé dans une voiture en plein embouteillage.
- Vous redoutez de vous sentir mal dans un de ces transports, voire de faire une attaque de panique.
Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul, ce phénomène concerne environ 20 % de la population et peut atteindre n’importe qui, homme ou femme de tout âge et ce quel que soit le caractère, le quotient intellectuel et le profil concerné.
Le stress des transports peut aller d’une simple anxiété légère relativement facile à surmonter jusqu’au véritable calvaire que vivent les phobiques ou les grands anxieux.
Nous parlerons donc essentiellement du syndrome phobique beaucoup plus difficile à juguler.
1 – Qu’est-ce qu’une phobie ?
La phobie est une peur irrationnelle rarement basée sur des faits objectifs ou sur la réalité.
La phobie se manifeste lorsque la personne se trouve confrontée à une situation précise ou à sa simple évocation.
En fait, les personnes sont victimes de leur imagination et s’imaginent des films-catastrophes, elles confondent la peur et le danger réel.
La phobie est le résultat de l’incapacité à gérer son imagination et ses pensées.
Le caractère phobique regroupe plusieurs traits de personnalités notamment un état constant d’alerte et de vigilance. La conduite de fuite par évitement de tout engagement par passivité et inhibition le différencie de la peur.
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2 – Les symptômes de la phobie des transports
Dans notre cas, les phobies de type situationnel concernent les peurs induites par une situation spécifique comme emprunter les transports en commun, prendre le train, voyager en avion ou conduire une voiture.
La personne phobique peut ressentit une peur à l’encontre d’un seul de ces moyens de transport ou de plusieurs associés.
La sidérodromophobie (= peur des trains), l’aviopohobie (= peur de l’avion ) ou l’amaxophobie (= peur de conduire) sont des phobies qui ont souvent des symptômes identiques.
Le fait ou même l’idée d’emprunter les transports provoque une montée d’angoisse et se manifeste par des troubles de l’anxiété.
Ces symptômes peuvent être de natures et d’intensités variables, mais le plus courant reste la peur elle-même.
Lorsque le cerveau ressent de la peur, qu’elle soit réelle ou non, il envoie des signaux biologiques.
Ces réponses physiologiques préparent le corps à combattre la menace ou à la fuir.
Les manifestations physiques peuvent être :
- des tensions musculaires
- des sensations d’étouffements
- des bouffées de chaleur
- des tremblements
- de l’irritabilité
- des vertiges
- des céphalés
- des nausées
- de l’hyperventillation
- etc.
Certains de ces symptômes peuvent être associés à une crise d’angoisse mais les signes de l’attaque de panique sont plus accentués avec notamment :
- Sensation de mort imminente
- Fortes palpitations cardiaques
- Sentiment de malheur imminent
- Douleurs au niveau de la poitrine
Ces manifestations finissent par épuiser rapidement la personne phobique, physiquement et psychologiquement.
En plus d’empêcher certains déplacements, elles peuvent avoir des répercussions sur la vie professionnelle et familiale. L’exclusion progressive peut même devenir un vrai handicap social.
La plupart du temps, la personne phobique à parfaitement conscience de l’aspect incongru de cette peur.
Par conséquent, elle tente d’éviter, par tous les moyens, la situation ou l’objet redouté quitte à utiliser d’autres moyens de transport même au prix de stratégies parfois compliquées.
Elle se déplacera à pied ou en vélo si ce sont les transports en commun qui causent l’angoisse, préférera le train plutôt que l’avion pour ses déplacements à l’étranger ou prendra le bus si c’est la voiture qui la paralyse.
Ces conduites d’évitement et/ou de réassurance (éviter le moyen de transport ou demander à une personne d’être présente dans le but d’être rassuré) sont efficaces mais seulement dans un dans un premier temps.
Elles permettent de faire des compromissions avec sa phobie mais ne viennent pas au bout de la problématique.
Certains auront recours avec plus ou moins de succès à des comportements ou objets « contra phobiques » (porte bonheur, gri-gri, prières, prise d’alcool…).
Malheureusement, il arrive souvent que l’évitement ou le contra phobique ne suffisent pas à calmer l’angoisse, celle-ci se déclenchant à la simple « pensée de l’objet phobique », votre train, votre voiture ou votre avion,
créant ainsi une anxiété anticipatoire.
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3 – Pourquoi j’ai peur de certains transports ?
Les causes de la peur des transports sont parfois difficiles à identifier. Il est toujours intéressant d’avoir compris l’origine de vos angoisses, qui d’ailleurs sont souvent logées dans votre passé.
Les causes de la peur des transports peuvent être multiples, associées et avec une évolution graduelle.
3.1 – La peur n’est que de la peur
Une des erreurs de raisonnement la plus fréquente est de penser que la peur est un signe de danger.
Si une peur raisonnable rend prudent, la peur irrationnelle, née dans l’imagination de l’être humain peut devenir complètement anxiogène et paralysante.
Les personnes phobiques pensent que certains moyens de transports sont dangereux parce qu’elles en ont peur et non l’inverse.
3.2 – Un dysfonctionnement du cerveau émotionnel
Notre cerveau émotionnel est le siège des émotions et notamment de la peur.
Son but est de nous protéger, d’assurer notre survie.
La peur domine l’instinct de l’homme, cette alarme génétique est le meilleur garant de notre survie.
Mais parfois, il arrive que ce cerveau archaïque et son système de protection se dérègle et qu’un état de vigilance accrue se met en place sans raison : on a peur ou on est anxieux en l’absence de danger.
Notre cerveau émotionnel prends alors le dessus sur le cerveau rationnel, intellectuel, le cortex.
3.3 – La recherche de la sécurité absolue
La sécurité est un des premiers besoin fondamental de l’homme.
Les passagers anxieux devant prendre le train ou surtout l’avion sont à la recherche du risque 0, et sont dans l’impossibilité d’accepter une infime prise de risque.
Malheureusement, les accidents nous rappellent régulièrement que certains phénomènes physiques du transport aérien et ferroviaire ne peuvent pas toujours être complètement maîtrisés.
3.4 – Le besoin de contrôle
Parmi les passagers phobiques, certains ressentent le besoin de tout contrôler et ne supportent pas de ne pouvoir maîtriser totalement les différents paramètres d’un voyage que ce soit en train, en avion ou en bus.
Ils ont besoin d’avoir le pouvoir sur les évènements et se laisser conduire et faire confiance à un chauffeur de bus, un pilote d’avion ou un machiniste de train est impossible et source d’angoisse profonde et irrépressible.
Ce besoin de contrôle est toujours lié à un risque : peur, accident etc.
3.5 – Une personnalité anxieuse
Certaines personnes souffrent d’anxiété généralisée et possèdent de nombreuses croyances irrationnelles.
Elles éprouvent des craintes récurrentes (par exemple, par rapport à la santé, à la mort, etc.) et ont le sentiment qu’un événement négatif est sur le point de se produire, de manière consciente ou non.
La difficulté à gérer cette angoisse ou le refus de cette émotion est un facteur aggravant.
3.6 – Les phobies associées
Très souvent la phobie d’un moyen de transport est associée à d’autres phobies plus ou moins développées.
L’agoraphobie.
C’est la peur de se retrouver seul ou dans des endroits ou des situations d’où il est difficile de s’échapper ou dans lesquels il est incertain de trouver aide et sécurité en cas d’attaque de panique (foule, ascenseurs ,avion , transports en commun, etc.).
La claustrophobie.
C’est la peur d’être cloitré dans les espaces restreints ou confinés quel que soit le lieu (ascenseurs, transports en commun, grands magasins, etc.)
La phobie sociale.
Elle est constituée par l’existence d’une peur irrationnelle et persistante associée au désir d’éviter des situations dans lesquelles l’individu peut être exposé à l’observation.
À cette peur s’associe celle de se comporter d’une manière humiliante ou embarrassante aux regards des autres.
3.7 – Un accident ou un traumatisme
Les victimes directes ou indirectes d’accidents peuvent à juste titre, être sujets à toutes sortes de phobies concernant les transports.
Ils ont été confrontés a un danger mortel ou vécu comme tel, ont perdu un des proches et il est difficile de ressortir indemne d’une telle épreuve, ou le moindre dysfonctionnement est vécu comme une menace de récidive.
Ce traumatisme, s’il n’a pas été traité « à chaud » risque de réapparaître sous forme de phobie ou de syndrome de stress post traumatique.
3.8 – Les attaques de paniques
Les personnes ayant déjà vécues des attaques de paniques restent marquées par des souvenirs obsédants d’une crise douloureuse psychologiquement et angoissante avec des symptômes physiques caractéristiques.
Ces crises peuvent se mettre en place car le sujet se projette dans la situation qui les provoque et interprète le moindre signe corporel annonçant justement la crise.
Elles restreignent alors leurs déplacements et les lieux anxiogènes de peur de subir une nouvelle attaque et rentrent dans la spirale de l’évitement.
3.9 – La peur d’avoir peur
Une fois que la première crise d’angoisse est survenue, une spirale négative se met en place : on a peur d’avoir peur.
L’angoisse devient permanente dans les situations identifiées comme étant à risques et l’individu subit une anxiété anticipatoire.
3.10 – Les prédispositions génétiques
La prévalence de facteurs génétiques n’est pas vraiment démontrée dans l’apparition des phobies.
Cependant l’éducation et l’environnement familial semblent jouer un rôle important.
Des parents surprotecteurs, phobiques ou anxieux peuvent transmettre à leur enfant une fragilité émotionnelle qui le prédisposera aux phobies.
Sont plus prédisposées les personnes anxieuses, hypersensibles ou passives qui ont déjà souffert enfants de diverses peurs comme les terreurs nocturnes.
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4 – Comment surmonter sa phobie des transports ?
La véritable phobie des transports se caractérise par le fait que l’angoisse est si forte qu’elle rend l’anxiété insupportable et empêche au quotidien d’utiliser un de ces transports.
Il est heureusement possible de venir à bout de cette phobie.
Mais la mise en œuvre de solutions, comme tout changement, demande un effort et une adaptation spécifique aux besoins de chacun.
Dans un prochain article nous vous détaillerons comment :
- Reprendre le contrôle
- Sortir de la spirale de l’évitement
- Désobéir à vos peurs
- Accepter les symptômes physiques plutôt que les ignorer
- Appliquer une hygiène de vie antistress
- Identifier et corriger vos schémas de pensées inadéquats
- Maitriser votre respiration pour mieux contrôler votre rythme cardiaque
- Retrouver un degré d’autonomie
- Tirer profit des techniques de sophrologie
- Bénéficier d’un suivit psychologique
- Adopter les Thérapies Comportementales Cognitives
- Profiter de l’accompagnement d’un Coach
- Maintenir vos efforts dans la durée
Mais en attendant, sachez qu’il n’est pas rare de réussir à combattre ses vieux démons grâce à un accompagnement spécialisé.
Quelques séances de e-coaching peuvent suffire pour réussir à remontrer dans un avion, un train, un bus ou même une voiture !
ZenAvion Coaching accompagne régulièrement les personnes phobiques et les aide à retrouver un niveau de vie plus serein.
5 – La phobie des transports… en conclusion
Se déplacer, s’affranchir du temps et des distances, assurer les mobilités quotidiennes pour le travail et les loisirs peuvent être sujet à souffrance pour bon nombre d’entre nous.
La phobie des transports, le stress fait partie d’un des marqueurs des temps sociaux.
Connaitre enfin l’origine de ses peurs nous aide à comprendre ce comportement nouveau et complexe.
Pour aller désormais vers plus de sérénité, retrouver sa liberté de déplacement et ouvrir le champ des possibles…
Bonjour à toutes et à tous!
Je témoigne en tant qu’ ancienne phobique des transports.
Je n’arrivais plus à prendre mon bus le matin pour aller travailler, j’y allais à pieds pendant des mois.
A un moment je me suis dit qu’il fallait que je me prenne en mains car ça devenait plus possible…
J’ai donc fait pleins de recherche sur internet et un beau jour je suis tombée par hasard sur le site zen avion…J’ai pris contact avec Mme ZORN et là tout à basculer. Après quelques séances de coaching je reprend enfin confiance en moi et je reprend le bus pour aller travailler l aller et le retour. Je ne vous cache pas qu’il m’arrive d’avoir des « rechuttes » un coup de stress ? Ou fatigue alors la je fais appel à mon kit de secours et oui! J’ai donc sur moi en permanence dans mon sac : un petit parfum rassurant ‘ un petit foulard, une petite bouteille d’eau ( eh oui une gorgée et hop gorge dénouee ), un petit bouquin ou magazine… enfin toute ce qui peut me rassurer durant mon trajet et bien sûr mon smartphone avec des musiques que j’aime. Voilà tout ça pour vous dire qu’aujourd’hui je vois les choses autrement en ayant appris à lâcher prise c’est très important. J’ai eu confiance à Mme ZORN et j’en suis très satisfaite. Je vous avoue que j’ai pas pris le bus du jour au lendemain mais quelques arrêts sur plusieurs jours en ayant aucun but précis. Je revis une vie normale grâce aux séances et à l’accompagnement de Mme ZORN, alors soyez ZEN !
Bonjour,
J’ai peur de prendre le bus et surtout le métro. C’est arriver subitement. Pourtant, je prenais le bus et le métro avant et bondé de gens.
C’est juste qu’un moment donné, j’ai fais face à un mur de monde à la sortie du métro et un homme est entré en me plaquant littéralement comme au football.
Je devais sortir, c’était ma station. Je finissais de travailler, un travail à l’aéroport donc, bondé de gens là aussi et j’étais fatiguée.
C’est comme si, ça l’a été le déclic.
Le monde qui parle fort, en plusieurs langues, le bruit si fort. Quand les portes se ferment, je ravale ma salive. Je commence à avoir le souffle court. Le coeur me débat et je deviens du coup, étourdie.
J’ai grandi dans une famille dysfonctionnelle. J’ai vécu de l’intimidation au primaire et au secondaire. Mes notes chutaient. J’ai décrocher de l’école. J’ai tombé dans la drogue et l’alcool.
Je m’en suis sortie. Mais j’avais toujours peur. Peur de vieillir. Ayant vu mes parents se chicaner à propos des finances, je redoutais d’avoir 18 ans. Je ne voulais pas être adulte et payer des comptes. Mais tout cela était inconscient.
Par le passé, j’ai vécu de la violence conjugale durant 5 ans. J’ai été menacée de mort avec une arme à feu chargée à un mètre de moi. 4 ans plus tard, j’ai eu un diagnostic de SSPT à survenue différé.
J’ai suivi une TCC pour ma dépendance affective et j’ai guéri. Total remission à ce sujet.
Par la suite, je rencontre un homme qui est bon, positif, travaillant, ambitieux, sportif, généreux et chaleureux qui m’offre une vie dans une autre province, dans la campagne, dans une immense maison au milieu des champs. Je suis au paradis. Sa famille sont des gens bienveillants. Il s’avérera qu’il est très riche. Mais j’assure que c’est quelque chose dont je ne savais pas lors de mes rencontres avec lui à Montréal.
Un psychiatre m’avait dit de faire mon deuil sur le fait d’avoir une maison, une voiture, une carrière et un mari. Alors, quand j’ai rencontré cet homme, je n’en revenais pas. Comment étais ce possible…
Soudainement, par un vendredi 13 janvier, il me laisse. Rien ne laissait présager cela. Toute sa famille furent sous le choc. Et moi la première. J’ai eu un violent choc émotionnel. C’est comme si quelqu’un m’avait frappé avec un bâton dans le bas du dos et les jambes. J’ai eu comme des symptômes grippaux durant des mois après. J’ai pu rester avec 2 semaines le temps de planifier mon déménagement. Ce fut très lourd, l’ambiance était froide. Il quittait la maison et je ne savais pas où il allait. Je n’étais plus que l’ombre de moi-même. Je ne voulais pas revenir dans ma province. Je me voulais pas reavoir des problèmes. Revivre en ville. La nature c’est la santé.
J’ai voulu mettre fin à mes jours tant je ne voulais pas revenir. Mais j’avais trop peur. J’étais si bouleversée.
Finalement il est venu me porter à l’aéroport et j’ai pris l’avion direction Montréal.
Mon 1er vol de toute ma vie et je pleurais, j’étais heureuse, je pleurais.
Durant 1 an mon coeur à brûler physiquement parlant. C’est la douleur que je ressentais. Je me réveillait la nuit en le cherchant, en criant son nom. Chaque fois que je voyais une Accura noir 4×4 je replongeais dans mes souvenirs.
Mais immédiatement à mon retour j’ai trouvé un job. Et aujourd’hui quand j’y pense, je ne sais pas comment j’ai pu faire. J’étais si déterminée. Comme un robot j’avançais.
Puis un autre job. Et finalement je craque. J’arrête. Mais financièrement je pouvais car mon ex conjoint m’avait donné assez d’argent pour que je puisse me remettre sur pied.
Je débute une formation et j’ai réussi avec d’excellentes notes.
Et après, je n’ai pas cesser de travailler.
Jusqu’à, il y a 5 mois…
Après 1 semaine d’arrêt pour un lombalgie dont on ne trouve pas la cause exacte je retourne au travail. Je prends le bus, le métro puis le bus direction aéroport. Il fait très chaud, il y a un traffic énorme, tout le monde parlent fort et en plusieurs langues, la chauffeuse met de la musique très rythmée qui me tombe sur les nerfs. Ça y est!
Je manque d’air, je suis étourdie, tout mon côté gauche engourdi. J’ai très peur de mourir. Je suis premier répondant et je pense à un ACV. Et si c’était ça!?
J’arrive au travail et je demande à retourner chez moi. Personne ne comprends, je suis confuse. Mon boss ne comprends pas et me dit « si tu étais malade avant de venir, pourquoi es-tu venu? » Je ne savais pas que tout ça était pour arriver.
C’est là que j’ai dû cesser. J’ai eu des prestations durant 15 semaines. Je n’ai pas été traiter durant ce temps. J’attendais l’appel pour voir un psychiatre. Au bout de ses 15 semaines ils figuraient que j’étais guérie.
J’ai dû faire appel à de l’aide de dernier recours puis les assurances privées. Encore là, je me sens poussée au retour du travail. J’ai pu voir un psychiatre 4 mois après l’arrêt. Et ce n’était qu’une évaluation. Je n’ai pas vu de psychologue. De toute manière je devrais payer et je n’ai pas les moyens.
Il faut dire aussi que mon médecin de famille était dans une impasse médicale, car j’avais des effets secondaires à tous les médicaments anxiolytiques. Dû surtout à mes palpitations cardiaques. J’ai déjà été opérer en 2011 pour la maladie de Bouveret et en fin 2018 j’ai eu une autre épisode sans avoir vécu d’émotions avant qui aurait pu provoquer ça.
Et aussi, en 1997 j’ai eu de graves effets secondaires du à un psychotrope et nous avions été en recours collectif et nous avions gagner en cours suprême du Canada.
D’où ma crainte aussi de reprendre un médicament.
Depuis fin novembre je prends un médicament mais encore, j’ai peur de prendre le métro. Je ressens que ça part en dedans mais c’est comme si le médicament fait l’effet d’un verre d’eau sur un feu.
J’ai lu que agoraphobie pouvait être la peur d’être seul. Et c’est exactement ça!
Je marchais pour aller voir mon médecin de famille quand soudain je me suis sentie mal. J’ai appelé ma mère afin qu’elle me rejoigne en voiture. Le fait de savoir qu’elle s’en venait, je commencais à me mieux me sentir. Je déteste l’idée de me sentir seule comme sur un iceberg et il fait noir et les j’entends le flit des vagues de l’océan heurté le glacier.
Je vis beaucoup de solitude. Encore pire depuis mon retour ici.
Et, je ne veux pas. Je veux être mon homme, me sentir en sécurité. Vivre avec des hauts et des bas mais, pas seule. Et je sais que je dois. Je n’ai pas besoin d’un homme pour vivre, du fait que j’ai refuser 3 relations d’avec des hommes depuis. Car ils ne me conviennent pas et je ne veux pas être avec un homme dont je n’aime pas juste pour ne pas être seule. Et, bizarre car j’aime être seule du fait que je n’ai pas à dealer avec des arguments à n’en plus finir, des obstinations, des conversations futiles etc. Et j’aime prendre soin de moi, cuisiner, lire etc.
Et paradoxalement, je reveux ma vie d’avant. La nature, les gens bienveillants, la sécurité financière, l’autonomie car j’avais commencé à conduire…
Je ne veux plus de problèmes. Je sais que personne ne veut se problème. Je sais. Sauf que, j’en rencontre plein, jour après jour, il y a un nouveau problème.
D’ailleurs je sais que j’ai fais un burn out il y a 5 mois. J’avais des problèmes à la job, ambiance toxique, des heures incertaines, une horaire incertaine, des salaires différents, des problèmes financiers, j’ai du faire une proposition aux consommateurs. Des problèmes de communication avec ma mère. Je travaillais et c’est tout ce que je faisais. Je rentrais et je pleurais par fatigue. Je dormais à peine 5 hrs par nuit. Je mangeais toujours rapidement ou pas du tout. Je courais pour avoir mes 2 semaines de vacances. Ça faisait 1 an et demi que je n’en avais pas pris.
Alors, dans le bus, quand j’ai craqué, j’avais été 1 semaine en congé maladie du à mon dos, et c’est comme si mon corps voulait rester à la maison. C’est comme s’il a eu une grosse réaction allergique. Mais des nerfs.
Tout ça pour dire que, je croyais qu’être agoraphobe c’était uniquement d’avoir peur des foules. Et je n’ai pas de problème avec les foules. C’était le bruit. La saleté dans les métros. Le manque de place, le manque d’air.
Et chaque fois que je mets le pieds dans un bus, j’ai hâte de débarquer. Je me sens tellement mal. Je n’ai pas réessayer le métro. Mais j’ai eu des offres d’emploi et avec un salaire encore meilleurs, des avantages sociaux énormes etc et j’ai dû refuser du au fait que je dois prendre le métro.
J’ai même été à conseiller le personnel du métro pour faire un wagon spécifique sans bruit. Un wagon zen, avec de jolis couleurs zen, douces. Pour des gens comme nous. Où il serait interdit de parler où une douce musique jouerait. Malheureusement, ça ne fonctionne pas.
C’est avec cela que je dois dealer.
C’est épuisant.
Je ne suis pas déprimée car j’ai une personnalité joyeuse et malgré tout optimiste dû à ma résilience. C’est ma détermination qui en a prit un coup.
Je crois au pouvoir de la pensée. Aussi, je suis surdouée donc très hypersensible. Empathe au point de ressentir toutes les émotions des gens autour de moi. Je n’étais pas si hypersensible que cela avant. Mais là psychiatre m’a dit fin novembre que, l’hypersensibilité à tendance à augmenter en vieillissant.
Je voudrais juste guérir. Retrouver ma confiance en soi.
C’est cette peur paradoxale d’être seule.
Il y a tellement d’éléments à analyser que je ne sais plus.
Parfois je voudrais juste retourner en campagne et y rester.
Merci de votre attention, j’écris des romans… Mais je me devais de vous raconter brièvement mon passé afin que vous puissiez avoir une idée, des sources de ma peur.
Plusieurs traumas malheureusement.
Merci pour votre bouleversant témoignage et la confiance que vous me manifestez. Au vue de votre récit, il apparait que votre problématique concernant votre peur du bus et du métro trouve, entre autre, ses origines dans vos traumatises psycho affectif passés. La phobie des transports dont vous semblez souffrir est un symptôme psychopathologique assez répandu. S’appuyant sur des recherches pluridisciplinaires (psychologie clinique, neurosciences, psychologie cognitive…), une nouvelle forme de thérapie permet à présent le traitement de ces phobies, notamment par le biais des Thérapies Comportementales Cognitives.
Vous avez déjà pu expérimenter les TCC pour traiter votre dépendance affective, le principe est sensiblement le même pour les phobies. Il s’agit dans ce cas de mettre le sujet face à l’agent anxiogène (le métro par exemple ) à des degrés d’abord très faible puis de plus en plus gradués. Cette exposition, sous contrôle du thérapeute, combiné à un travail cognitif sur les pensées et les croyances erronées donne de bons résultats.
Mon approche thérapeutique est intégrative et issus d’une sélection de ce qui se fait de plus pertinents dans plusieurs disciplines (TCC , coaching, sophrologie, cohérence cardiaque, visualisation positive, PNL …) Or, il se trouve que le coaching est une thérapie brève orienté solutions qui se concentre uniquement sur le présent et le futur. Ainsi le coach s’interroge sur le « comment » et vous accompagne dans une démarche de changement, alors que le psy recherche le » pourquoi » vous souffrez de cette pathologie. Le coaching vous l’avez compris aide à trouver des solutions et à dépasser des blocages pour atteindre un objectif, dans la limite des compétences du coach, de votre investissement et de votre responsabilité.
Je vous propose un entretien gratuit personnalisé pour échanger en toute confiance, pouvoir repérer les dysfonctionnements, faciliter une prise de conscience des blocages et entamer une dynamique d’action.
N’oubliez pas que le potentiel de réussite est en vous et que vous pouvez reprendre la main sur les événements.
Bonsoir
Me concernant il s agit d une peur irraisonnée des transports en commun.
Cela a débuté il y 3 ans quand le métro est resté bloqué sous le tunnel 7 mn.
Mon coeur battait à une vitesse et je me sentais mal !
Cela s est généralisé à tous les modes de transport progressivement même si je n ai pas de problème en avion que je dois souvent prendre pour mes voyages prof.
J ai fais une séance d hypnose peu convaincante : je n ai pas été confrontée émotionnellement à une situation de stress dans le métro.
Je dois déménager dans quelques mois et je devrais prendre le train… 6 stations qui m angoissant !
La bonne nouvelle dans cette histoire c est que ma phobie m a contrainte à choisir un job près de chez moi… où j y ai rencontré mon chéri 😉
Bonjour,
je suis navrée pour cette réponse tardive et j’espère que suite au Covid vous n’avez pas eu besoin d’emprunter les transports en communs.
Pour la rentrée il s’agit de mettre en place des solutions pérennes qui vous permettront de prendre le train sans éprouver de stress ou d’angoisse. Mon approche therapeutique est intégrative issues d’une sélection de ce qui est pertinent dans plusieurs disciplines.
(Thérapies Comportementales Cognitives avec exercices d’habituations, Programmation Neuro Linguistique, visualisation positive, cohérence cardiaque … )
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-Est axé sur le présent et le futur, et centré sur la personne
-Sert à chercher des moyens immédiats pour sortir et surmonter ses PEURS
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Le coaching individualisé vous permet d’avancer à votre rythme et vous laisse le contrôle des séances et du contenu. N’hésitez pas à me contacter pour un entretien offert.
Je vous souhaite beaucoup de bonheur dans votre vie sentimentale et prenez bien soin de vous.
bonjour
Marre du tout psy et psychorigide pour moi …pour une thérapeute c’est dommage de manquer de savoirs physiologiques et médicales…je pense que vous oubliez un aspect concret essentiel, c’est le bouleversement physiologique qu’on appelle aussi l’oreille interne , surtout en mer et en avion les changements d’environnement sont extrêmes l’être humain n’est pas fait pour ça ni ses organes habitués, d’où les nausées, le malaise vient aussi de la psyché du corps qui ressent un changement physique inconfortable, inconnu, perturbant et ses symptômes sont un message pour l’exprimer…mais aussi la vitesse d’un train peut provoquer cela…c’est facile de tout mettre sur le « psycho » à tout va, biensûr c’est utile de s’apaiser et savoir maîtriser ses émotions, je le pratique constamment, méditation, hypnose, accuponcture, plantes …médocs que j’évite car ils détraquent mon guide émotionnel et mental…MERCALM m’a été d’un grand secours pour mon premier stage d’apnée, sortie en bateau et plongée en pleine mer, l’appréhension n’est pas que psy! je sais que j’ai le problème de l’oreille interne, surtout que je fais de la danse et la transe, hypersensible et hypersensorielle, dans le lâcher-prise , je suis en permanence à l’écoute des sensations et l’extérieur, pas que du contrôle mental! (d’ailleurs beaucoup n’ont pas de phobies mais quand même malades) mais les émotions sont d’un grand secours , trop souvent décriées et contrôlées, plus j’accepte mes peurs, mes angoisses, toutes ces émotions naturelles, plus je me sens vivante et j’arrive à les dépasser…Donc vouloir contrôler aussi l’oreille interne etc etc ça devient fatiguant ce combat et cette volonté de juste équilibre, parfois les émotions fortes nous r-éveillent ! vouloir contrôler ses émotions réserve quelques surprises…sans bien ni mal juste une expérience qui nous enseigne (aussi à écouter ses émotions)
Quelle agressivité dans votre commentaire ! J’ai volontairement abordé dans cet article l’aspect mental car cela fait partie de mon domaine de compétence. Je travaille avec mes clients sur la gestion du stress, je ne suis pas médecin ou ORL.
Je
n’évoque pas le domaine médical, des articles très bien renseignés abordent ce sujet . Dans mes entretiens de coaching je demande toujours d’écarter les problèmes ORL , pour les avoir moi même vécu pendant plusieurs années tout en étant hôtesse de l’air. Merci néanmoins d’avoir apporté toutes ces précisions.