En cas d’accidents d’avion, voici 10 conseils indispensables, prodigués par une hôtesse de l’air ayant plus de 30 ans d’expérience. Rassurez-vous, plus de 90% des personnes impliquées dans un accident d’avion en sortent indemnes. La plupart des études démontrent que les chances de survie sont étroitement liées au type d’accident, à la configuration et au type d’avion. Cependant, en suivant ces quelques règles simples, vos chances de survie en cas d’atterrissage forcé, de sortie de piste ou d’amerrissage seront encore augmentées.

 

Conseil n°1 : faites confiance à l’équipage

La formation des équipages est un point crucial dans la sécurité des vols. Toutes les situations telles que évacuation, feux, atterrissage d’urgence, sortie de piste… sont des situations d’urgences que les membres d’équipage maitrisent parfaitement et qui impliquent des procédures d’intervention très précises.
Ces situations anormales et d’urgences sont reproduites annuellement sur des simulateurs de vols, avec des conditions de vol réel conjuguées à des simulations d’incidents. Des entrainements physiques tels sauts dans les toboggans, maniements des extincteurs, gestes de premiers secours etc. sont régulièrement imposés.
Des formations en gestion de foule, maitrise des crises de panique sont également diffusées pour gérer les situations de crises. Ces habiletés et compétences sont régulièrement révisées lors de formations et de recyclages.

 

Conseil n°2 : écoutez les consignes de sécurité

Avant le décollage, les démonstrations de sécurité sont obligatoirement présentées. Même si vous avez l’impression de les connaitre par cœur, sachez que les consignes de sécurité sont essentielles. Elles vous permettront de gagner du temps et de vous remémorer les consignes propres au type d’avion dans lequel vous voyagez.
Assurez-vous de l’ouverture et de la fermeture de votre ceinture de sécurité. Il se peut que dans la panique, après le crash, vos capacités soient altérées.
Lisez les cartons de sécurité car chaque type d’avion à ses propres consignes.
Coopérez aux instructions de l’équipage.

 

Conseil n°3 : choisissez les meilleures places

accident avion : choisir les meilleures places

Une étude réalisée en 2007 démontre que le risque de décès en cas d’accident est significativement réduit, selon votre localisation dans l’avion :

  • 69% lorsqu’on est assis à l’arrière
  • 56% au niveau des ailes
  • 49% à l’avant

L’idéal serait d’être placé dans les 5 rangs les plus proches d’une issue de secours.
Rappelez-vous que les sièges situés aux issues de secours, bien que très prisés car plus spacieux aux niveaux des jambes, sont soumis à quelques restrictions.
Pour des raisons de sécurité, les sièges situés aux niveaux des issus d’ailes sur petit porteur ne sont attribuables qu’à des personnes valides, de plus de 12 ans, ayant l’aisance de leurs mouvements et en capacités physiques de manœuvrer la porte de cabine de 15 kg sur demande de l’équipage.
Certains sièges sont attribués prioritairement à des personnes désireuses d’aider l’équipage en cas d’évacuation d’urgence.

 

Conseil n°4 : proposez votre aide pour être « passagers requis »

À l’embarquement, si vous avez des prédispositions particulières (pompiers, médecin, secouriste… ) faites-vous connaitre auprès de l’équipage.
En cas de besoin, ils vous solliciteront pour les seconder dans certaines tâches lors de la préparation à l’évacuation ou pour porter assistance à des passagers en difficultés.
Un passager peut être désigner pour bloquer le flux des passagers le temps de l’ouverture de la porte en urgence par le personnel navigant ou pour évacuer en premier afin de faire un point d’assistance au bas du toboggan.

 

Conseil n°5 : repérez les issues de secours

Lorsque vous êtes à votre siège, repérez non pas une mais deux issues de secours.
Instinctivement, l’individu a tendance à vouloir sortir le plus rapidement possible par la porte par laquelle il est entré. Or en cas de besoin, c’est l’issue utilisable la plus proche de votre siège par laquelle vous devrez évacuer.

 

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Conseil n°6 : protégez-vous de la fumée

Après un accidents d’avion, il se peut qu’une fumée épaisse et toxique envahisse la cabine, dans ce cas, couvrez-vous le nez et la bouche avec un tissu, mouillé de préférence, pour éviter de respirer cette fumée et de perdre connaissance.
En cas d’opacité dans la cabine, suivez les signaux lumineux jusqu’à l’issue de secours.

 

Conseil n°7 : préparez-vous à un impact

Utilisez le temps avant l’impact pour anticiper la distance qui vous sépare de l’issue de secours la plus proche. Vous devez pouvoir la rejoindre sans visibilité en comptant le nombre de sièges qui vous sépare de cette issue.
Rangez les objets autour de vous qui pourraient vous blesser au moment de l’impact.
Vérifiez que votre ceinture de sécurité soit très bien ajustée.
Installez les enfants et bébés conformément aux ordres de l’équipage.
Une minute avant l’impact, adoptez la position de sécurité bras croisés, tête sur le dossier du siège situé devant vous. Utiliser un coussin ou une couverture si nécessaire. S’il n’y a pas de siège devant vous ou s’il est trop éloigné mettez la tête sur vos genoux.
Crispez-vous, jusqu’à l’impact et attendez l’arrêt complet de l’appareil avant de vous relever.
Ne défaites pas votre ceinture et attendez l’ordre d’évacuation, par signal sonore ou par annonce de l’équipage.

 

Conseil n°8 : évacuez par les toboggans lors d’accidents d’avion

Accident d'avion - toboggan d'urgence

Lors d’accidents d’avion, les évacuations par toboggan sont très rares, elles ont lieu uniquement quand il y a un danger imminent à bord (feu, menaces d’explosion…). Quand il n’y a pas d’urgence vitale, l’évacuation par escabeaux ou passerelles est souvent privilégiée car moins dangereuse et plus accessible.
Les évacuations par toboggans sont organisées de telle sorte que l’avion puisse être évacué en 90 secondes en utilisant tous les toboggans et issues de secours y compris celles sur les ailes de l’avion.
Les toboggans se gonflent automatiquement à l’ouverture des portes, quand celles-ci sont armées : c’est le fameux « PNC armement des toboggans ».
Pour que cette évacuation ait lieu dans les meilleures conditions, empêchez les mouvements de panique, évitez les blessures et se faire le plus rapidement possible, il y a des règles à respecter car votre survie en dépend.
N’emmenez pas vos bagages avec vous, ils retarderaient l’évacuation et vous encombreraient inutilement, gardez vos manteaux et portez des matières naturelles, ils vous protégeront des brulures quand vous glisserez sur les toboggans .
Retirez vos chaussures à talons, elles risqueraient de crever le toboggan. Il est d’ailleurs toujours préférable de voyager en baskets ou chaussures confortables.
Au seuil de l’issue, présentez-vous par deux. La plupart des toboggans sont à doubles voies.
Vous sauterez dans le toboggan en position assise, les bras en avant pour une meilleure réception.
En bas des toboggans, évacuez rapidement, le flux des passagers est très rapide .
En cas d’amerrissage, enfilez vos gilets de sauvetages comme indiqué pendant les démonstrations de sécurité mais, surtout ne les gonflez que sur ordre de l’équipage, au moment de franchir le seuil de porte puis vous sauterez dans les toboggans.
Sachez que les toboggans utilisés dans les avions modernes sont convertibles, ils permettent l’évacuation de l’avion mais sont également des canots de sauvetages.

 

Conseil n°9 : anticipez l’arrivée des secours

Commencez par évaluer votre propre état physique et psychologique, apportez du réconfort à ceux qui sont blessés et prodiguez les premiers soins. Évaluez votre environnement et les ressources possibles.
Restez groupés mais éloignez-vous suffisamment de la carlingue : une distance de 150 mètres perpendiculaire à l’avion est recommandée.
Ne vous mettez pas dans l’axe des réacteurs, un avion accidenté est potentiellement hautement inflammable.
Suite à des accidents d’avion, il sera peut être nécessaire de vous faire accompagner par un professionnel qui évaluera votre niveau d’anxiété, pour anticiper un stress post traumatique.

 

Conseil n°10 : apprenez à gérer son stress

Outre les facultés physiques, certaines qualités mentales sont indispensables pour savoir se contrôler et gérer son stress.
Il est utile d’être rationnel et méthodique pour augmenter vos chances de survie mais il est primordial de se comporter avec calme et de garder son sang froid pour éviter la crise de panique.
Pour les personnes anxieuses, un travail en amont est souvent nécessaire avec un coach, un psy ou un sophrologue, pour apprendre à gérer son stress.

Amerrisage

 

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